L’art des Geishas

Une image emblématique du Japon

Connaissons-nous réellement l’art des Geishas ? Quel est leur rôle au sein de la société Japonaise ? Les Geishas maîtrisent l’élégance et le raffinement par leur style artistique original qui leur est propre. Cet art de vivre japonais est devenu un métier reconnu pour cette nation.

Une coutume aux mœurs respectées

La vie d’une Geishas est extrêmement stricte. A la fin du cursus scolaire obligatoire, à l’âge de 15, 16 ans, une geisha doit suivre 5 années d’études, de formation pour devenir officiellement l’une des leurs. La vocation principale des Geishas à pour but de divertir et animer avec élégance de prestigieux banquets principalement donné par des hommes de la haute société. Ces femmes artistes, gardiennes de la culture traditionnelle japonaise, doivent savoir maîtriser les traditions et coutumes les plus importantes comme l‘art du thé, de la danse, du chant, la littérature, la poésie… mais surtout l’art de la conversation. Une Geisha est avant toutes choses une femme savante, intellectuelle, disposant d’une grande culture générale.

L’apparence physique des Geishas, répond un ensemble codifié qui permet de reconnaître leur niveau d’apprentissage. Le port du Kimono de soie est la base de leur vêtement, fermé par une large ceinture, noué dans le dos qui l’on appelle « Obi ». La forme du nœud défini l’âge de la Geisha, plus celui-ci est court, plus cette dernière est âgée.

Plus les Geishas prennent de l’âge, et moins elles ont de contraintes à se maquiller. Être une Geishas demandent énormément de pratique et d’obligation, mais surtout une rigueur, des valeurs et un raffinement à tout instant.

Contrairement aux idées reçues, une Geishas ne se prostitue pas. Cette image, construite par l’Occident, est à l’origine d’une confusion avec des courtisanes de haut rang à l’époque Edo. Leurs ressemblances en termes de tenue et de maquillage ont contribué à cet amalgame.

Autrefois, les Geishas se comptaient par milliers, ce qui n’est plus le cas de nos jours. Moins de 200 jeunes filles pratiquent encore aujourd’hui ce métier. Pour espérer voir l’une d’entre elle, le lieu de prédilection reste depuis toujours la ville de Kyoto, dans les quartiers de Gion, Pontochô, Miyagawachô, Kamishichiken ou Shimabara.

Envolez vous pour le Japon et rencontrer ces femmes hors du commun!